La demande de rupture conventionnelle

Vouloir créer son entreprise c’est bien mais soyons réalistes, nous allons partir de rien et avant de vivre de notre travail il risque de s’écouler un certain temps. Durant cette période de construction, nous aurons un besoin majeur : continuer à manger !

Merci la France et Pôle Emploi

Dans notre chouette pays, les créateurs d’entreprise ont la chance de pouvoir bénéficier d’un accompagnement pécunier via Pôle Emploi afin de prendre leur envol sans mourir de faim. Le seul hic, c’est que le trésor est gardé par des soldats dont l’arme principale est un outil du diable : l’informatique administratif.

Connaissez-vous le jeu de la machine administrative ?

Il se présente sous la forme d’un mont de paperasse et de process divers et variés à escalader sans filet et sans guide mais le jeu en vaut la chandelle et la case départ se situe bien souvent dans le bureau du supérieur hiérarchique du futur entrepreneur. En effet, si ce dernier accepte d’accorder à son salarié un départ en rupture conventionnelle, la suite de l‘aventure n’en sera que facilitée. Cela étant dit, parfois le Mont Pôle Emploi fait quand même des blagues mais cela sera l’objet d’un autre billet.

Rassembler son courage et faire sa demande

Contrairement à ce que l’on pourrait croire, on ne parle pas de mariage mais bien de rupture. Le meilleur moyen pour quitter sereinement un poste, c’est d’obtenir un départ en rupture conventionnelle. Nous concernant, nos employeurs nous les ont accordées à toutes les deux mais pour diverses raisons, chaque situation étant unique, ce n’est pas toujours le cas. Début 2020, ignorant encore l’issue favorable, nous avons donc fait appel à la Force chacune de notre côté et pris rendez-vous avec nos supérieurs pour un entretien RH.

Ce n’est jamais un moment facile et il n’existe pas de bonne méthode

Nous avions épluché l’internet à la recherche de conseils pour bien réussir sa demande et nous préparer mais comme souvent lorsque l’on fait des plans, rien ne se passe comme prévu. Nous avons toutes les deux exposé les raisons de nos demandes, elles ont été entendues et comprises. Sophie a serré les dents pour ne pas verser une petite larme durant l’entretien et Virginie a eu le sentiment de terminer un marathon. Nos deux employeurs ont été compréhensifs et ont accédé à nos demandes et pour cela, nous les remercions.