Construire son business plan

Étape cruciale dans tout lancement d’activité car elle permet de structurer l’aventure au niveau du positionnement stratégique, de l’organisation et du développement. C’est une véritable feuille de route, une espèce de Guide du Routard que l’entrepreneur rédige lui-même et qu’il gardera dans sa poche. Il permet de structurer le projet et de construire l’argumentaire autour afin d’aller démarcher des banques ou d’éventuels partenaires.

Business n’est pas un gros mot.

Une des premières choses à intégrer, c’est que faire du business, ce n’est pas vulgaire ni réservé à un groupe de personnes peu scrupuleuses dont les pupilles dilatées reflètent des billets verts à longueur de journée. C’est un bête anglicisme qui remplace le mot « commerce ». Ce terme français beaucoup plus humain est teinté d’une légère pointe de nostalgie. Qui n’a pas de souvenir du petit comptoir du coin où tout le monde se retrouvait avec joie pour discuter, boire un coup et éventuellement faire quelques courses ?

Comment nous allons faire tourner notre commerce ?

Répondre à cette question est l’objectif principal du business plan. Il est donc capital de pouvoir résumer en quelques phrases percutantes et convaincantes en quoi notre projet d’entreprise est intéressant et mérite de voir le jour. Parmi les questions auxquelles nous avons essayé de répondre se trouvaient pêle-mêle les interrogations suivantes : Qui sommes-nous ? Quel est notre projet ? Quel marché ? Quelle stratégie ? Quels produits ? A quels tarifs ? Quels sont les différents scénarios en année 1, année 2 et année 3 ? Quels risques ?

Notre Guide du Routard à nous

La première version de notre Business Plan est aujourd’hui encore d’actualité, bien qu’elle ait déjà évolué à plusieurs reprises. Une fois de plus, notre erreur à l’époque ce fût de vouloir à tout prix construire un outil parfait et terminé, une espèce de Bible immuable sur laquelle nous reposer dans les périodes de doutes. Une erreur vous faites ici jeunes padawan, aurait pu nous dire Yoda en nous donnant un coup de canne sur la tête. Cet outil est destiné à évoluer avec le projet. La V1 n’est pas une version définitive mais bien une V1 et il y en aura une V2, puis une V3, une V4 et peut-être une V5 ou 6. L’important c’est d’avoir un projet solide, bien réfléchit et ne pas avoir peur de le faire évoluer.